Un jeune homme se réveille, doucement. Il se tient la tête, était-il ivre la veille ? Je ne pense pas. Je l'ai certes trouver dans la rue mais il n'avait pas l'air saoul. Il ne sentait pas l'alcool en tout cas. Je le regarde attentivement. Il est svelte, les cheveux châtains et très grand, il me dépasse ça c'est sur.
« Il est plus mince que moi !!! Bon d'accord je ne suis pas mince non plus mais bon, j'aurai espéré qu'il soit un peu plus corpulent que moi quand même. »
Il tourne la tête vers moi, me regarde fixement. Il a l'aire perdu, presque effrayé même.
- Que m'est-il arrivé ?
Sa voix est d'une douceur masculine, qui me ferai presque chavirer le cœur de l'autre coté du mur que je me suis forgée il y a longtemps de cela.
- Ne t'inquiète pas, tu es en sécurité, enfin je pense. Je t'ai trouvé évanoui dans la rue, hier soir. De quoi te souviens-tu ?
- Je ne sais pas ! Je marchai avec quelqu'un et, j'ai senti une douleur dans le cou.
À ce moment, il passe sa main sur son cou, il n'y a pourtant rien. Il n'y a ni bleu, ni blessures. Je pense qu'il a eut une douleur musculaire.
- Et plus rien, c'est le noir total!
- Bon, tu te rappel de où tu vis et de ton nom je suppose, donc comme ça, on va aller voir un médecin qu'il voit ce qu'était cette douleur et ensuite tu rentreras chez toi.
Il ne rien dit de plus, il se lève et prend son manteau. Je regarde par la fenêtre, il fait encore nuit, bien, le médecin voudra bien me faire une consultation pour un pauvre homme qui ne sait pas ce qui lui arrive. On se met en route pour voir Rodolf, le médecin. Oui je sais il a un nom à faire peur mais il est tout gentil, pas beau c'est sur mais bon, il est gentil c'est déjà ça. On arrive devant sa porte la lumière est allumé, génial on ne le dérangera pas dans ce cas. Je sonne. je me retourne vers l'inconnu.
- Ne t'en fais pas, il est gentil. Il peux paraître bizarre mais c'est un bon médecin.
- J'espère tout simplement que ce n'est pas un sadique !
Je souris. La porte s'ouvre enfin.
- Bonjour Rodolf, j'ai besoin de tes services, ce monsieur s'est évanoui après avoir ressenti une douleur dans le cou, tu peux l'aider ?
- Mais bien sur, rentrez tous les deux, je vais y jeter un œil de ce pas.
Ce petit médecin chevelu est tout de même bien sympathique de faire une consultation à cette heure. Je dis chevelu c'est juste qu'il a les cheveux noirs qui lui tombe un peu devant les yeux.
- Bon voyons un peu, où avez-vous ressenti la douleur ?
Le médecin a tout de suite mis la main où l'homme m'a dit avoir eu mal, c'est surprenant. Peut-être qu'il n'est pas le premier à avoir eut ce genre de douleur. Je trouve tout de même cela plutôt étrange, mais bon je me trompe peut être.
- Vous n'avez pas de trace de coup, pas de sang donc pas de blessures. Sûrement une douleur musculaire, cependant je voudrai vous examiner plus amplement. Tia, voudrais-tu nous laisser seuls, tu me payeras plus tard vu que monsieur n'a pas l'air d'avoir son argent sur lui, je le raccompagnerai chez lui ne t'en fais pas.
- Bien, je vais te payer tout de suite comme ça, ça sera déjà fait.
Je paye. Je me tourne vers l'homme au charme innocent.
- Bon j'espère que vous irez mieux maintenant, je ne veux pas vous retrouver encore une fois évanoui dans la rue.
Puis je m'en vais. J'appelle un taxi puis en avant pour la maison, après tout, le médecin est avec lui, il ne peux rien lui arriver.
J'arrive chez moi, ferme la porte à clé. Prête à me coucher, je laisse la fenêtre entre-ouverte comme d'habitude, vu la chaleur qu'il fait, je ne vais pas laisser tout fermé. J'ai encore 3 heures avant le levé du soleil et demain je ne travaille pas que demander de mieux. Maintenant que je sais que tout ira bien je peux dormir tranquille.
- Mais cette endroit n'est pas de taille pour une femme comme toi. Tu devrais vivre dans un palais et non dans ce genre de … chose.
J'ouvre à moitié les yeux mais n'arrive à bouger.
« Quelqu'un est entré chez moi et je ne bouge pas, pourquoi ? Pourquoi je ne me précipite pas vers la cuisine pour prendre quelque chose qui pourrait le faire fuir ? Qu'est-ce qu'il m'arrive ? »
- Arrête de te poser tant de question ! De toute façon, tu n'auras pas le temps d'arriver jusqu'à la cuisine, je suis trop rapide pour toi.
Je le sens s'assoir sur le lit, tout près de moi.
- Je vais te faire mal, mais tu te sentiras tellement mieux après ! Tu te sentiras libre.
« Que veut-il me faire ? Tant pis, je vais utiliser toutes mes forces et me retourner.
Les yeux grands ouverts,j'arrive à me retourner mais je ne pensais pas avoir autant de mal à le faire. Je ne vois pas grand chose mais je reconnais la tête de l'homme auquel je suis venu au secours.
« Ce n'est pas possible, comment ? »
- Comment ? Eh bien par la fenêtre voyons, c'est toi même qui la ouverte !
- Mais … ?
- Oui, au 18ème étage, cela te semble impossible et pourtant je suis arriver par la fenêtre, bientôt toi aussi tu pourras le faire.
- Pourquoi … ?
« Je n'arrive presque pas à parler, un mot c'est le mieux que je puisse faire. Comment cela se fait-il ? »
- Pourquoi toi ? C'est cela que tu te poses comme question ? C'est simple, tu es venue m'aider. Je venais à peine d'être engendré quand tu m'as trouvé, comme je ne savais qui, ni ce que j'étais je t'ai suivi en pensant que j'aurai une réponse. Même ce cher Rodolf n'a pas trouver de réponse à mon mal. Je ne voulais pas qu'il sache que je n'étais pas normal, alors je l'ai tué.
- Rodolf …
- Oui, lui-même. Bon maintenant comment cela ce fait-il que tu ne puisses pas bouger ni parler, presque pas ? Cela est grâce à moi. Avant que tu ne te réveilles je t'ai paralysé, enfin pas totalement et apparemment je n'ai pas bien réussi puisque tu as réussi à bouger. Il faudra que je revois un peu cela.
- Mais … pourquoi moi ?
« Enfin plus d'un mot, je pourrais peut-être bientôt parler normalement, et même bouger avec un peu de chance. »
- Oh ! Mais tu es plus forte que ce que je pensai. Donc pourquoi toi, parce que tu m'as touché. Tu es le genre de femme qui ne devrait pas vivre avec ce genre de crasseux. Les humains, pour moi ne sont que des bêtes, certain d'entre nous aussi ne sont que des bêtes mais, nous sommes plus civilisés. Mon maître m'a dit que dans les temps anciens, nous étions la race supérieur, mais depuis que les humains ont pris de notre culture, nous devons nous cacher. En tant que premier membre qu'il engendre, j'ai le droit d'engendrer la personne que je veux. Et je t'ai choisi toi, car c'est toi, qui ne savais pas qui j'étais, qui a était gentille et qui m'a aider. Tu as fait chaviré mon cœur mort.
Il se tait un moment, puis rigole.
- J'ai de l'humour en plus de ça ! Dommage que tu ne le comprennes pas, mais ne t'inquiète pas, bientôt tu le comprendras.
Il s'approche de moi.
« Non, va-t-en, laisse-moi. Ferme ta putain de gueule et dégage. »
- Tu sais que je sais à quoi tu pense. Je peux lire dans tes pensées.
Il me dit ça si doucement, j'ai l'impression qu'il ne veut pas me faire du mal mais que quelque chose à l'intérieur de lui le contrôle.
« Je pense que tu n'arrives pas à te contrôler, combats-le, je n'ai pas l'impression que tu veuilles me faire du mal,
laisse-moi tranquille, s'il te plait. »
En lui disant cela, une larme coule sur ma joue. Il la voit et s'arrête.
- Très bien, je te laisse réfléchir à ma proposition, je te propose de venir avec moi dans mon monde ou si tu le désire, tu peux rester cette race inférieur est devenir une proie, normalement le choix sera vite fait. Si tu désire me voir tu peux m'appeler avec ce portable mais seulement la nuit, sinon ton appel sera vain.
Il me laisse un portable sur la table de nuit et s'en va. Peu de temps après son départ je réussis enfin à bouger normalement. Je vais dans la salle de bain, me passe de l'eau froide sur le visage pour voir si je rêvais ou non. Je prends un cachet pour dormir et retourne me coucher.
Je me réveille, regarde le réveil, 11h.
« Oh ! L'homme d'hier ! »
Le portable est encore sur le table de nuit. Je regarde, un seul numéro : Troy.
- Donc je ne rêvais vraiment pas ! Qu'est-ce que je dois faire ? Il a dit avoir tuer le médecin, je vais en avoir le cœur net, j'y vais on ne sait jamais, il a peut-être menti après tout.
J'arrive devant la clinique, la police est là, il y a plein de bandeaux « défense d'entré », « sécurité », …
« L'enfoiré, il l'a vraiment tuer »
Je me met à pleurer devant la clinique, à bout de force, je tombe doucement par terre. Un policier arrive.
- Madame, relevez-vous. L'ambulance va prendre soin de vous si vous n'êtes pas bien. Suivez-moi !
- Il me l'avait dit, il m'avait prévenu ! Dis-je entre deux sanglots.
- Qui il ?
- Un monstre.
Un médecin de l'ambulance me donne une couverture, un mouchoir et me laisse à l'abri de la pluie. Je vois deux policier qui discute en me regardant.
Un des deux s'approche de moi :
- Madame, j'ai quelques questions à vous posez. Voulez-vous bien me suivre s'il vous plait ?
Je le suis avec mon mouchoir à la main. Dans la voiture je les entendais dire que j'étais la dernière personne à l'avoir vu vivant. On arrive au commissariat, il me conduit dans l'interrogatoire. J'attends que quelqu'un vienne me poser les questions qu'il a envi de toute façon je ne sais pas ce qu'il ont trouver, je sais juste qu'il mort je ne sais pas comment. Du moins j'en ai une vague idée. Enfin, après 15 minutes d'attente, un policier daigne venir.
- Pourquoi je suis ici ?
- Eh bien, je serais franc, vous êtes la dernière personne à avoir vu M. Rodolf Karnef vivant. Et j'aimerais savoir pourquoi vous êtes aller le voir cette nuit à 3 heure 30 du matin.
- J'ai emmené un homme qui s'était évanoui dans la rue.
- Un homme vous dite, qui étai-ce ?
- Je ne sais pas, je ne connais pas son nom. Je l'avais trouver vers 11 heures la veille, en rentrant du boulot.
- Si vous l'avais ramasser la veille vous avez du parler donc pourquoi ne connaissez-vous pas son nom ?
- Je ne lui ai pas demandé. Écoutez, je les trouver évanoui, je ne voulais pas le laisser dehors donc avec l'un de mes collègues, nous l'avons amené chez moi. Ensuite mon collègue est parti une heure après, et moi j'ai attendu qu'il se réveille pour voir s'il allait bien. Cet homme s'est réveillé, je dirai vers 3 heure. Il m'a dit avoir ressenti une douleur dans le cou et qu'il s'était évanoui juste après, donc je n'ai pas chercher à savoir qui s'était, je lui ai juste demander s'il se rappelai de son nom et de son adresse et je l'ai emmené voir le médecin. Le médecin m'a dit qu'il allait mieux l'examiner et m'a dit que je pouvais rentrer et que je le payerai le lendemain, donc aujourd'hui. mais j'ai préféré le payer sur le moment, je voulais être tranquille et ne pas avoir de dette. C'est tout ce qu'il s'est passer hier, je ne sais rien d'autre.
- Bon je vous explique dans ce cas. Vous n'êtes pas au courant mais je me dois de vous prévenir. Rodolf Karnef était un descendant de Adolf Hittler, il avait repris le flambeau de la famille si je puis dire. Nous avons découvert chez lui un sous-sol avec des tables pleines de poussière. Nos experts sont en train de définir ce qu'est cette poussière. Nous savons qu'il faisait des expériences sur des personnes mais nous ne savons pas qui. Bref, j'ai encore des questions, vous avez dit à l'un de mes officiers que quelqu'un vous avait prévenu, que s'était un monstre, de qui parliez-vous ?
Je me met à lui raconter la nuit avec cet homme, un moment très étrange, je vois bien à sa tête que ce que je dis est stupide donc je lui fait croire que ce n'était qu'un rêve.
- Bien, madame, vous pouvez partir mais avant cela, je veux vous prévenir que Monsieur Karnef n'est pas le seul descendant de Hittler, d'après des sources, il veulent s'en prendre à vous, nous savons qu'il y a une personne qui est entrer dans votre appartement pendant que vous étiez ici. Donc nous allons poster des hommes pour vous protéger.
- Merci.
Je n'ose rien dire de plus, mais la peur se lit sur mon visage. Il rajoute qu'un de leur homme va me raccompagner chez moi. Ce qui me rassure encore moins.
Le chemin du retour se passe bien, c'est déjà ça. Je descend de la voiture et regarde autour de moi. J'arrive à voir les hommes de la police.
« C'est décevant, s'il veulent me protéger, qu'ils soient discrets. Bon c'est tout, on va faire comme si je ne les avais pas vu. »
La tentation est trop forte je vais voir le policier qui conduisait.
- Pourriez-vous dire à vos collègue que s'il veulent vraiment me protéger, qu'ils feraient mieux d'être discrets, sinon, c'est eux qui serviront de cobayes plutôt que moi, enfin c'est mon avis après je me trompe peut être.
- Écoutez madame, nous connaissons notre travail, faite comme si il n'étaient pas là et tout ce passera bien pour vous.
Puis il s'en va.
« Sale con »
Bref, je fais comme il a dit, je fais comme s'ils n'étaient pas là. Donc je décide d'appeler un ami pour qu'il vienne chez moi cette nuit, je ne me sens pas en sécurité.
- Allo !
- Allo Franck, c'est Tia.
- Salut alors comment ça va, j'ai vu les infos, je suis désolé.
- Oh ce n'est pas grave, ce n'est pas toi qui l'as tuer donc ce n'est pas grave, dis-moi, pourrais-tu venir chez moi j'ai peur je ne veux pas rester toute seule.
- Eh bien oui, certainement, je vais venir laisse-moi prendre un peu d'affaire et je suis chez toi.
- Merci ! À tout de suite.
- De rien, à tout de suite.
Il raccroche. J'espère être tranquille. Je met ma main dans ma poche, le portable y est toujours, je le met dans ma table de nuit.
« Voilà, ici je t'oublierai »
Je prépare à manger, d'habitude je ne mange pas grand chose mais là comme Franck va arriver, il faut bien que je prépare quelque chose. La sonnette se met a retentir, je regarde dans le judas, c'est Franck. Le voilà enfin.
- Salut ! Désolé de te demander ça mais je ne savais pas à qui m'adresser.
- Ne t'inquiète pas, tu sais bien que je suis ton meilleur ami, tu peux tout me demander, enfin presque. Me dit-il souriant.
Je prend son manteau et le met dans le placard.
- Bon maintenant, tu vas me dire de quoi tu as peur. me demande-t-il.
- Eh bien, le docteur était l'un des descendants de Hittler, et la police m'a dit que l'un d'entre eux serait venu dans mon appartement pendant que la police me questionnait. Donc ils pensent qu'ils en ont après moi maintenant.
- Tu te fou de moi là !
- Eh bien regarde dans le bâtiment en face de toi, il y a des hommes qui sont censé me protéger, mais ils sont tellement bien caché qu'il se feront tuer avant moi.
- En effet, eh bien qu'elle histoire !
On mange tranquillement, il me raconte encore la même histoire avec sa mère qui déteste son nouveau chien parce que c'est une boule nerf. Et comme d'habitude, je lui dit qu'il se calmera avec l'âge. Bref on se raconte les mêmes histoires que d'habitude puis voilà le moment de se coucher.
- Bon je t'ai préparer la chambre d'ami, c'est le canapé qui devient un lit. Les couvertures et les draps sont déjà dessus, c'est magique n'est-ce pas ?
- Oui, sauf que … quand tu le remet en canapé on a l'impression que c'est un canapé de géant tellement il est haut.
- Dit donc toi, je ne te permet de critiquer mon canapé ! Il t'accueille bien gentillement là et toi, tu le critique.
Bon fini les blagues, il se couche, moi je vais me couché aussi, pas besoin de cachet, la journée à tellement était fatigante. Je rentre dans ma chambre, ferme le volet et la fenêtre, on ne va pas me faire le coup deux fois.
- Oh tu ferme la fenêtre maintenant !
La même voix que celle de la nuit dernière, je me retourne, et il est déjà juste devant moi, presque visage contre visage, seulement quelques centimètres nous sépare. Je dirais 2 ou 3 pas plus. Ses yeux sont jaunes, ils font peur mais sont si doux. Je n'arrive pas à regarder ailleurs. Il pose sa main sur mon épaule et la fait glisser le long du bras jusqu'à ma main. Il prend ma main, la soulève légèrement. Il s'agenouille et me donne un baiser sur la main comme pour me saluer.
Puis il remonte doucement en me prenant par la taille.
- As-tu réfléchis à ma proposition ?
Il commence a tourner comme si, dans l'air une musique se faisait entendre. J'ai envie d'appeler Franck pour qu'il le fasse partir, mais quelque chose m'en empêche.
- J'imagine que non, ce n'est pas encore arrivé. Tu ne pourra prendre ta décision qu'à ce moment-là.
- Quand ? Quel moment ?
- C'est très bientôt, un moment qui va changer ton avis sur nous. Garde le portable sur toi, il te sera très utile quand cela arrivera.
Puis il me lâche et recule jusqu'à un coin sombre de ma chambre.
- Tia !
Franck arrive dans la chambre.
- J'ai entendu du bruit, ça va ?
- Oui oui ça va.
Je regarde vers le mur mais ne vois rien du tout. Je ne sais pas pourquoi mais je décide de l'écouter, je vais chercher le portable dans la table de nuit et le garde avec moi.
- Qu'est-ce que c'est ?
- Ne t'inquiète pas, tu peux aller te recoucher, je n'ai rien, tout va bien. Bonne nuit.
- Bonne nuit.
Je met le portable sous mon oreiller, et me couche enfin.
« Quand j'ai eut envi que Franck arrive, il est arrivé, mais je regrette qu'il soit venu, du moins, un peu. »
Je regarde mon réveil, 10 heure 30. bon je vais essayer de dormir. Demain je travaille donc, je dois être en forme.
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Je me réveille doucement, regarde mon réveil, 12 heure. Je me lève d'un coup, ouvre le volet.
« Il fait jour, comment j'ai pu dormir autant ? »
Quelqu'un frappe à la porte de la chambre.
- Tia, c'est Franck. Je t'amène le déjeuner.
- Tu m'a laisser dormir alors que je travaille aujourd'hui, le patron va être fou de rage.
- Mais non, il a appelé tout a l'heure pour dire qu'il te donner une journée supplémentaire de repos, c'est pour ça que je ne t'ai pas réveillé. Il a vu aux infos que le médecin était mort et lui aussi savait que tu le connaissais bien donc.
- C'est vrai ? Ouf, j'ai eut la peur de ma vie tout d'un coup là. Dans ces cas-là, s'il te plait n'hésite pas à me réveillé pour me le dire, ça m'évite de stressé comme ça. Lui dis-je souriante.
« Bon, je vais manger et je verrais ce que j'ai à faire de cette journée supplémentaire. »
Le repas fini, je vais me doucher. Sous la douche, j'entends la porte de la salle de bain s'ouvrir doucement. Avec l'ombre sur la vitre, j'aperçois une arme. Ça ressemble à une arme à feu, à un revolver.
« J'ai peur ».
Je prend la pomme de douche, coupe l'eau froide et le dirige vers cet ombre. Je profite qu'il souffre pour me sauver dans ma chambre et m'habiller. Mais bon, juste un t-shirt et un pantalon, pour le reste, on verra plus tard, sauf le portable, je le garde sur moi. Pour l'heure je dois faire fuir cet individu. Je ressors de la chambre et va dans le salon voir si Franck va bien. Je n'y vais pas les mains, je prends un balais et me met en garde jusqu'au salon qui se trouve vide.
« Bon Franck a dut partir ou alors c'est lui qui m'agresse ? Non pas lui, c'est mon meilleur ami, il ne peut pas … non il lui ait arrivé malheur, je dois faire quelque chose mais quoi ? »
Je réfléchi un moment.
« La police, bien sûr. »
Je vais à la fenêtre et fait regarde si je vois les officiers. Ils sont bien là mais ne bouge pas.
« Il les a eut ! »
Je reçois un coup sur la tête et tombe par terre.
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- Alors la belle au bois dormant, on se réveille.
Je sens que l'on me frappe. J'ouvre les yeux mais tout est encore flou.
- Tu va servir à quelque chose, il vaudrai mieux que tu sois réveillée et que tu vois bien ce que tu as causé.
« Cette voix ! Pourquoi a-t-elle l'air si heureuse , elle veut me tuer, pourquoi elle ne l'a pas fait quand elle pouvait ? »
Je vois de mieux en mieux mais ce n'est pas encore ça, je ne vois pas celui qui parle.
- Qui êtes vous ? Dis-je difficilement.
- Ha ha ha, tu ne reconnais même pas ton meilleur ami, celui qui t'aide pour tout. La seule personne en qui tu puisses faire confiance, pfff. Baliverne ! Tu es stupide ma pauvre. Pendant trois ans, j'ai du jouer la comédie. Tu aurais pu rentrer dans notre clan, mais tu as préféré ramasser une vulgaire bête.
- Quoi ?
« Ça y est, je vois correctement »
Je regarde autour de moi, je veux voir qui parle et pourquoi il dit ça.
« Ça ne peut pas être lui »
Il arrive brusquement devant moi et me fait sursauter.
- Regarde moi bien car ce sera le dernier visage que tu verras. Tu as déjà trop vécu. Je vais te faire souffrir, et tu me suppliera de t'achever, ce que je ne ferais pas. Je te laisserai mourir à petit feu, comme ta chère et tendre petit bête.
- Franck … pourquoi ?
- Te rappelles-tu de mon nom ?
- Verner … mais pourquoi tu veux me faire ça ?
- Verner est un nom d'emprunt, mon vrai nom est Hittler, tout comme mon père, celui que tu appelles Rodolf Karnef qui n'est autre que Rodolf Hittler. Et à cause de toi, il est mort. Tu l'aimais et pourtant tu as causé sa perte.
« Je comprend maintenant. C'est lui qui était venu dans mon appartement pendant l'interrogatoire »
- Eh oui, depuis le moment où tu as voulu le ramasser, j'ai reçu un mauvais pressentiment. Je me douté que tu irais voir mon père, je t'ai donc suivi. Il est d'ailleurs étonnant que tu sois encore humaine, normalement, ils tuent tout ce qu'ils les attirent, donc le sang des humains.
- Quoi ?
- Ah au faite, n'essaie pas de prendre le portable, je l'ai à coté de moi.
En effet, je le vois sur la table.
« Depuis tout ce temps, c'était lui. C'est lui et son père qui étaient derrière tout ça, ils faisaient des expériences mais sur qui ? »
- Il sera bientôt l'heure de l'appeler. Il sera bientôt réveillé.
Il prend le portable et commence à appeler.
- Tiens, tu lui diras que tu veux qu'il vienne, que tu veux devenir comme lui. Je pense qu'il mettra 1 heure pour venir jusqu'ici.
« C'est ça, ils faisaient des expériences sur ..., non il ne faut pas qu'il vienne ! »
Je le regarde terrifiée.
- Tia !
« Non. Ne viens pas ! »
- Tu as pris ta décision ?
- Oui, dis-je forcée à la vue d'un couteau.
- J'arrive. Au faite, pas besoin de me dire où. Je sais où tu es.
Et il raccroche.
- Voilà, ce n'était pas si compliqué. Bon maintenant, quel organe pourrais-je bien te retirer qui te permettrai de vivre environ une heure. Oh ! Mais je sais ce que je vais faire. Juste une entaille dans le ventre assez profonde pour que tu puisses le voir mourir.
- Non, espèce d'ordure, c'est toi la bête.
- Oh bien sur que non ! Ma chère petite Tia, qui se nourri des Hommes ? Ce n'est pas moi. Ce sont eux. C'est pour cela qu'il faut les exterminer.
Il me donne une seringue avec un liquide translucide.
- Voilà comme ça, tu ne bougeras pas.
Et me met sur une espèce de lit en métal. J'ai l'impression que c'est une table d'opération.
« C'est vraiment ça, c'est lui et son père qui faisaient les expériences, maintenant j'en suis certaine, je ne peux plus me trompée. Quand il arrivera, je serais déjà en train de mourir. Je ne veux pas qu'il vienne, sinon c'est lui qui va mourir ! »
Mes larmes coulent toutes seules.
- Oh tu pleures, attend de voir la suite.
Il me donne un grand cou de couteau dans le ventre, je sens la douleur, mais je n'arrive pas à bouger. Il m'attache les mains et les pieds.
- Au cas où le paralysant ne ferait plus effet. Me dit-il souriant.
Je sens la douleur.
« J'ai mal. J'ai froid, je vais bientôt mourir. J'ai peur. »
Je reste sur la table, pendant qu'il continu son discours sur Hittler, qu'il était génial, que c'était un génie. Bref que des choses qui ne m'intéresse pas et qui me confirme mon opinion sur lui, qu'il est fou.
Puis le téléphone sonne. C'est lui qui décroche.
- Petit exterminateur de vampire, allô !
- Tu crois que je vais te laisser la tuer ?
- Oh bien sûr que non ! Mais où es-tu ? Tu ne veux pas qu'elle te voit ?
- Ne t'inquiète pas, je suis à côté.
- Tu es plutôt rapide, je pensais qu'il te faudrait une heure pour venir.
- Tu me crois stupide. Je savais ce que ferait, bien avant que tu ne penses à le faire. Sais-tu que j'ai acquit des pouvoir en devenant vampire ?
- Bien sûr mais les vampires qui acquièrent des pouvoirs ne savent pas s'en servir.
- Il faut croire que je suis un surdoué.
Je vois qu'il a un peu peur.
« Pourquoi voulait-il que j'entende la conversation ? »
Je regarde au plafond, je le vois.
« Non, va-t-en, il veut te tuer. »
Il me fait signe de ne pas m'inquiéter. Je ne sais pas pourquoi mais je sais que je peux le croire.
Je ne vois pas ce qu'il se passe mais j'entends. J'entends des bruits, comme si quelqu'un tombai sur des ustensiles en métal, toute la pièce est en métal donc le bruit est fort et ça résonne.
- Que va-tu faire, vampire. Tu vas me tuer ? Je ne pense pas que tu le puisse, mon sang est poison pour toi.
- Je ne m'intéresse pas aux sang des Hittler, il me ferait devenir comme eux. Et je suis trop noble pour ça.
- Pfff trop noble ! Laisse-moi rire un instant ! Ha ha, toi une bête ! Les vampires ne sont que des bêtes, les bêtes ne sont pas nobles.
J'entends un ultime coup.
- En tout cas, nous sommes les plus vieux sur cette terre. Et tu te dois de nous respecter.
« Ne le tue pas, s'il te plait. »
- Il a voulu te tuer, il ne mérite pas de vivre.
« Laisse-le à la police, il ne s'en sortira pas. »
- Mais toi ? Tu vas mourir, je n'arriverai pas à l'hôpital à temps. Sauf si tu es d'accord.
« Je n'ai pas peur de la mort si mon assassin est puni. »
- Menteuse, je t'ai entendu dire que tu avais peur.
Il se tait un instant.
- Cela voulait-il dire que c'était pour moi, ta crainte ?
Je n'ose pas répondre.
Ma respiration est de plus en plus faible, je sens mon cœur battre de moins en moins fort.
« Il fait de plus en plus sombre, adieu. »
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J'ouvre les yeux, je suis dans une chambre rouge et or. Le plafond est haut, beaucoup trop haut, ça me donne le vertige.
- Où suis-je ?
- Chez moi.
Je me retourne, et le vois, assis, sur une chaise à coté du lit.
- Je ne voulais pas te laisser mourir là-bas, alors te voici parmi nous. Bienvenue.
- Tu m'as … ?
- Oui.
- Comment ... Et pour Franck ?
- Il est accusé de ton meurtre, et a pris cher, prison à vie.
- C'est bien.
- Veux-tu que je t'explique ce que nous sommes ?