Scénario 6: Para-Nobilis

Z'y avez cru hein?? Et bah fallait pas!! Zero infos!

Je ne connais pas vraiment les histoires de mon père, ce que je sais c'est qu'il avait une dette avec Monsieur Levesque et que celui-ci avait demandé à mon père de le laisser m'utiliser dans une de ses affaires. Oui le terme "utiliser" n'est pas de trop. Je ne suis qu'un nouveau-né de quelques mois. Je n'ai pas encore fait ma manumission et même si je n'habite plus dans le refuge de mon père, je reste son objet sur lequel il a le droit de vie et de mort.

Un simple appel, et me voilà convoqué dans l'un des meilleurs restaurants asiatiques de la ville lumière. Je regarde brièvement mon armoire, un simple imperméable et un costard bon marché feront l'affaire. Les lieux chics sont désormais proscrit pour moi. Je regarde un instant mes mains bandées. Les autres vampires n'hésitent pas à s'appeler "les damnés"... Ils ne savent pas ce que veut dire "être damné", qu'ils prennent notre place, à nous les nosfératus, les rats, ne serait-ce qu'une nuit... Ils goûteront à la véritable damnation et se rendront compte à quel point leur requiem ressemble à un doux rêve.

J'arrive une demi-heure plus tôt sur le lieu du rendez-vous et aperçoit, caché dans les ombres, d'autres vampires arriver un à un. D'emblée j'aperçois un autre nosfératu, je l'observe un moment avant de passer aux autres vampire présent. Lorsque je m'attarde sur la dernière personne de ce groupe, je reste perplexe. Aucune teinte du prédateur, ma bête ne fait même pas un soubresaut. Un humain dans ce groupe de vampire? Serait-ce une goule? Finalement je ne serai peut-être pas le plus à plaindre. Je suis damné, mais je ne suis pas un esclave, je ne souffre pas de ces entraves qu'on nomme lien du sang.

Vingt-trois heure, je vois le groupe entrer dans le restaurant et les suis à une certaine distance, inutile de voir leurs expressions de dégoût lorsqu'ils verront les quelques parcelles de peaux brulées que je n'ai pu cacher avec mes bandelettes. Un homme vient nous accueillir et ils lui indiquent qu'ils sont venus voir Monsieur Levesque. Nous sommes emmenés dans l'arrière salle avant de nous retrouver dans une pièce cachée au public.

Là nous attendaient trois personnes: Levesque, un certain Morlock et une jeune femme du nom de Callaway.

Après des présentations plus que succinctes, Levesque nous explique pourquoi nous avons été conviés. Visiblement les autres ont déjà eut à faire à lui, pour le moment je me contente d'écouter et d'observer. Notre objectif est de tuer les six dirigeants d'un groupuscule se faisant appeler Para-Nobilis, les détails historiques importent peu, ce sont juste des vampires fachos qui prônent la suprématie de leurs sur les humains... En quoi sont-ils différents des autres? Je garde cette réflexion pour moi-même et continue d'écouter. En plus d'exécuter ces six vampires, nous devions déposer dans la poche de l'un d'eux, un certain mekhet exubérant du nom d'Erendhal, une enveloppe que Levesque confia à Daniel.

la mission semblait simple, une simple infiltration, un assassinat sommaire et nous repartions sans être vu. C'est du moins ce que je pensais. Je regardais un instant le groupe, nous étions cinq. Je ne savais toujours pas ce qu'Alexandre, celui que je prenais pour une goule, faisait avec nous. Un humain, même gorgé de sang vampirique n'avait aucune chance contre des vampires.

Notre briefing terminé, nous sommes ressortis du restaurant. Tous sauf Alexandre, qui nous rejoignit quelques minutes plus tard. Visiblement il ne travaillait pas directement pour Levesque et devait rendre des comptes à son propre patron. Où du moins en parler à levesque pour que celui-ci transmette le rapport. Peu importe, je les laisse à leurs affaires du moment qu'ils me laissent aux miennes.

Alors qu'ils plannifiaient déjà l'attaque du Qg de la Para-Nobilis d'une manière qui ne me plaisaient guère (achat de fusil d'assaut, de beretta et de munitions de sniper), j'entendis que trois d'entre eux étaient recherchés. Je proposais aussitôt de leur faire de nouveaux papiers. Ça suffirait à leur éviter des ennuis pour de simples contrôles, mais ça ne les protègerais pas de contrôles plus poussés, leurs nouvelles identités n'existant dans aucune base de données.

Deux nuits plus tard, nous nous retrouvâmes à leur refuge et je pus leur donner leurs nouveaux papiers alors qu'Alexandre faisait la répartition des armes et des munitions. Je n'aime pas vraiment les armes à feu et évite de les utiliser lorsque je ne suis pas obligé aussi n'ais-je rien pris. Nous avions décidé que nous attaquerions le Qg cette nuit. Aucun plan n'avait été établi et visiblement il n'y en aurait pas. Leurs méthodes étaient dignes des delta force. On entre, on tire.

Nous ne savions même pas combien ils étaient, cela relevait de l'inconscience ou du suicide. Je fit le tour du bâtiment accompagné de celui que je pensais être une goule et coupait le courant du Qg puis arrachait les fils pour qu'on ne puisse le réactiver.

Désormais, ils avaient beau être plus nombreux à l'intérieur, ils n'en restaient pas moins aussi aveugles que nous. Ça rééquilibrait un peu la donne. D'autant que nous possédions une paire de lunette nocturne et que Daniel était capable de voir dans le noir comme s'il faisait jour. Dans la première chambre que nous avons visité se trouvait la dame en rouge. Loin d'être hostile, elle nous a indiqué combien il y avait de personnes ici et où se trouvait erendhal. L'épargnant, nous avons continué notre route. Nous avancions à travers les salles du rez-de-chaussée, moi faisant diversion lorsqu'il le fallait, eux semant la mort sur leur passage. C'est à partir d'ici que je compris pourquoi Alexandre n'avait pas peur d'être entouré de vampire. Il n'était pas une goule, mais un garou. Loin de m'effrayer, je me jurais tout de même de me méfier de lui, la rage les contrôle comme la bête nous contrôle. Rapidement il ne resta qu'une simple gamine et le dame en rouge de vivante à cet étage et nous nous dirigeâmes vers le sous-sol. Après avoir longuement hésité entre le monte-charge et une échelle, nous avons opté pour l'echelle qui se trouvait dans un endroit à l'abri de toute embuscade.

De ce que nous pouvions voir, le sous-sol était en réalité un stand de tir et nous venions de descendre tout prêt de la cible en polystyrène criblée de balle qui servait à Para-Nobilis pour ses entrainements. La gangrel du groupe (vraiment désolé, je n'ai pas retenu ton nom :s) voulu avancer et se fit tirer dessus. Blessée, elle put tout de même se mettre à couvert pendant que nous cherchions une idée pour aller la retrouver. Le garou eut la bonne idée de briser les murs qui nous séparait d'elle pendant que moi me glissait de l'autre côté et m'approchait de nos ennemis. Cachés derrière le stand de tir se trouvait huit vampires armés jusqu'aux dents. Je retournais en arrière et trouvait l'armurerie de ces fachos dégénérés. Ak-74, Uzi et lance-missile, le tout sans aucune munition. Je continuais mon exploration et trouvait enfin ce que je voulais. Là, devant moi se trouvait les munitions des armes susnommées. Je pris un missile dans mes bras, un sourire aux lèvres et me dirigeait vers la sortie. A la porte de l'armurerie, je montrais le missile à mes autres compagnons avant de le faire disparaitre dans mes bras et de disparaitre à mon tour. M'approchant lentement mais surement du stand de tir, je déposais le missile sur celui-ci avant de commencer à courir en direction de la sortie. Les bruits de pas alertèrent Erendhal qui se releva pour m'abattre... Et resta les bras ballants devant le missile qui se trouvait devant lui. Le malheureux n'eut que le temps de lâcher un juron avant que la balle ne fuse du sniper que la gangrel portait. Nul doute que ce cher mekhet à crête blanche allait sentir la douleur... D'autant plus que cet abruti devait toujours être sous sens accrus.

La déflagration se rapprochait dangereusement de moi et je ne du mon salut qu'au garou qui vint me secourir. Nous nous en sommes sortis de justesse et je ne put m'empêcher de lui signaler que sur ce coup nous avions eu tout les deux chaud. La chambre d'Erendhal se trouvait juste à coté de l'armurerie, et faute de poche pour déposer la lettre, Daniel la déposa dans la chambre et nous remontâmes en direction du premier étage, seul lieu n'ayant pas encore reçu notre visite. Le carnage fut aussi violent qu'aux deux autres étages et nous n'avons laissé aucun survivant. Notre mission était désormais terminée et nous pouvions en rendre compte à Levesque. Nous quittâmes le bâtiment non sans prendre quelques armes supplémentaires avec nous. Nous laissons les missiles, les jugeant trop instables, mais prenons quelques ak-74 et les deux lance-missiles. Cela se revendra plutôt bien sur le marché noir.

Enfin nous voilà de retour à L'Elyseum. Notre mission était en parti remplie (la dame en rouge était en réalité une des dirigeantes de Para-Nobilis et nous n'avions pu déposer la lettre dans la poche d'Erendhal.) et Levesque, bien que satisfait de voir les membres du groupuscule détruit ne nous félicita pas de n'avoir pu mener la mission à terme. Pour rattraper nos erreurs, Allan donna à Levesque des plans créés par Para-Nobilis où était expliqué en détail des assassinats de vampires qu'ils projetaient de commettre.

C'est alors que Levesque nous quittait que Coco duquette, conseillère du Prince Vidal, Prince de la nouvelle-Orléans, entra dans l'elyseum. Elle déclara qu'elle prenait le contrôle de Paris au nom du Prince Vidal le temps qu'un nouveau Prince soit nommé.

Elle demanda aussi à voir Allan le lendemain et ce qui l'attendait n'allait pas lui plaire. Devant tout les vampires présents à l'elyseum, Coco duquette, Morlock et Levesque melèrent leur sang dans un calice et obligèrent Allan à boire, le liant ainsi par le sang. Il n'entrait pas dans les rangs et Coco duquette avait trouvé le moyen de l'y forcer. Il lui suffisait de goûter encore deux fois à ce nectar, ce poison, pour qu'il devienne l'esclave de trois maitres...

Joli résumé
mais je pense qu'il y à deux choses importantes dont il faudra se souvenir.

"Du moment que tu arriveras à la glisser discrètement": à propos d'une enveloppe à glisser dans la poche d'un mort (vraiment mort).
et
"On fait des groupes de deux...sachant qu'on est cinq".