[Graveworm]: Diabolical Figures

Un nouvel album de Graveworm c'est toujours un évènement dans le cercle très fermé des très bons groupes black symphonique. Huit mois après le dernier Cradle, c'est donc le groupe italien qui nous propose une galette, leur septième de leur phénoménale carrière. Et il fallait faire fort, parce qu'en octobre dernier, Dani et sa bande de vampires londoniens avaient fait très fort. Le groupe italo-allemand n'a pas failli à la tâche. Une nouvelle fois, c'est parfait. Un cd irréprochable, on en attendait pas moins d'eux. Après, on aime où on n'aime pas le black symphonique, moi, j'adore le black sympho de qualité, donc j'adore Graveworm. Une chose à savoir tout de même, une chose très importante, Diabolical Figures est réellement plus black que Collateral Defect. Est-ce grave? Non, pas du tout. En même temps, Dimmu Borgir avait annoncé la couleur avec l'énormissime In Sorte Diaboli et Cradle of Filth avait répondu avec le génial Godspeed On The Devil's Thunder. Graveworm ne pouvait pas rester à la traine...la réponse du berger à la bergère. Et cette pochette...l'une des plus belles que je n'ai jamais vu.
Dès "Vengeance is Sworn" le message est passé, ça va faire mal. Vous vous plaindrez pas, j'avais prévenu. Comme à chaque fois, le batteur s'en donne à cœur joie, les subwoofer vont pas aimer. "Circus of the Damned" calme légèrement le jeu, enfin, autant que Graveworm semble pouvoir le faire en tout cas. Je me souviens quand j'écoute "A Dreaming Beauty" sur l'album When Angels Reached The Beauty, ce temps semble loin, très loin. Puis viens le titre éponyme, petit retour à l'ambiance de Collateral Defect, même si ça reste plus incisif. Puis les pistes s'enchaînent et se suivent, mais sans vraiment se ressembler, et ce, jusque "Forlon Hope", et là, oui, la rythme baisse, et la musique se fait plus douce (m'enfin...ça reste du Graveworm). "Architect of Hate" et "Nex Disorder" remettent le couvert, vous avez voulu du black, vous en aurez.
Puis, Message In A Bottle, la reprise de l'album (il y en a au moins une à chaque fois depuis Engraved In Black), interprétée initialement par Sting&The Police, qui est vraiment bien faite, comme d'habitude allez-vous me dire...
"Ignorance of Doom" prend la relève et semble vouloir vous achevez, d'autant que la dernière piste "The Reckoning" est totalement instrumentale, pour enfin pouvoir se reposer de cette vraie tuerie.
D'ailleurs, étrangement, "The Reckoning" semble répondre à "Reflections", le premier titre de Collateral Defect, écoutez, vous pourrez juger par vous-même.

Note: 18/20