L'un de mes coups de coeur du moment, l'album Oath Bound de Summoning. Parmi le peu de personne qui vont lire ce post, j'en connais encore moins qui vont écouter cet album. Et parmi ceux (celui?) qui feront (fera ... ) l'effort de le faire, encore moins seront (sera) attiré par ce groupe et cet album, mais j'estime qu'il faut l'avoir écouté une fois.
Summoning, groupe autrichien composé d'uniquement 2 membres. Ils puisent leur inspiration dans les univers de Tolkien et Moorcock. Créé en 1993, le groupe compte 8 cd dans sa discographie.
Le dernier en date, "Oath Bound", est sorti en 2006 et justement le premier album dont je comptais parler. Dans ce disque d'une quarantaine de minutes on découvre toute la virtuosité des deux compositeurs. Tout au long des 8 pistes, on est transporté en pleine Terre du Milieu, entre les elfes, les nains et les orques.
On commence par Bauglir, une petite introduction qui place lentement le décor. La musique nous dit de fermer les yeux pour découvrir les plaines balayées par le vent. Bienvenue dans "Oath Bound".
Puis vient Across the Streaming Tide. Titre long de plus de 10 minutes, mais 10 minutes que l'on ne voit pas passer. Dès ce deuxième titre, on sent la mélancolie qui va être comme un fil-rouge au long de l'album. Un morceau qui impose son ambiance et qui participe donc à ce plongeon dans l'univers du Seigneur des Anneaux.
Mirdautas Vrag arrive alors avec son rythme tribal, ces tambours de guerre, ces paroles en langage orque et ses cris de Nazguls. On imagine déjà les orques se préparer à partir en guerre contre je ne sais quel peuple libre. Toujours cette mélancolie omniprésente ...
Might und Glorn (oui, je le mets à l'allemande ... ) suit rapidement, avec sa mélodie à la flute qui donne un air encore plus magique à l'ensemble. A nouveau la musique est superbe, mais à nouveau elle n'a rien de joyeuse. Les touches d'instruments folkloriques et les cris des corbeaux sont parfaitement intégrés et se marient parfaitement à la guitare.
Dans Beleriand on obtient le même genre de mélange, avec une mélodie à la flute accompagnée de claviers et de la guitare. Peut-être un peu plus guillerette que les autres musiques, elle n'en devient tout de même pas festive, faut pas déconner.
Rorthmard continue sur la lancée de l'album. Toujours cette constance dans des mélodies magnifiques pleines de tristesse dans cet album, et la mélodie au clavier de Rorthmard ne déroge pas à la règle, c'est triste, mais c'est joli.
Menegroth prend la suite, avec un rythme plus avenant peut-être, et en tout cas la moins triste des musiques. Comme auparavant, le clavier réussit à nous emporter dans son ambiance fantasy. A noter la première voix claire de l'album, qui annonce l'arrivée imminente de la plus jolie pièce de cette album ...
Land of the Dead, d'abord le clavier pour ce chef-d'oeuvre de presque 13 minutes. Batterie, guitare.... Flute. Chant black. Ca y est, Land of the Dead est réellement lancée. J'espère que vous avez supporté la mélancolie des pistes précédentes, car on passe au niveau au dessus. On a l'impression d'un adieu, de la fin d'un magnifique voyage. Après 7 minutes 30 de toute beauté, on assiste, envouté, à l'apparition des choeurs, qui donnent encore plus d'ampleur à cette musique. C'est une musique que je qualifierais simplement de superbe. Tout comme je qualifierais le travail de composition de génial.
Époustouflé par une maitrise musicale aussi rare, on l'est encore plus quand on sait que l'album est composé avec un synthé et une boîte à rythmes. Alors oui, on peut critiquer la musique electro (encore que Tantrum, Killing Joke, Sidilarsen, j'en passe et des meilleurs utilisent beaucoup la musique electro, du coup, moi, je critique pas) autant on ne peut pas effacer le fait que Oath Bound soit un album splendide.
Summoning, groupe autrichien composé d'uniquement 2 membres. Ils puisent leur inspiration dans les univers de Tolkien et Moorcock. Créé en 1993, le groupe compte 8 cd dans sa discographie.
Le dernier en date, "Oath Bound", est sorti en 2006 et justement le premier album dont je comptais parler. Dans ce disque d'une quarantaine de minutes on découvre toute la virtuosité des deux compositeurs. Tout au long des 8 pistes, on est transporté en pleine Terre du Milieu, entre les elfes, les nains et les orques.
On commence par Bauglir, une petite introduction qui place lentement le décor. La musique nous dit de fermer les yeux pour découvrir les plaines balayées par le vent. Bienvenue dans "Oath Bound".
Puis vient Across the Streaming Tide. Titre long de plus de 10 minutes, mais 10 minutes que l'on ne voit pas passer. Dès ce deuxième titre, on sent la mélancolie qui va être comme un fil-rouge au long de l'album. Un morceau qui impose son ambiance et qui participe donc à ce plongeon dans l'univers du Seigneur des Anneaux.
Mirdautas Vrag arrive alors avec son rythme tribal, ces tambours de guerre, ces paroles en langage orque et ses cris de Nazguls. On imagine déjà les orques se préparer à partir en guerre contre je ne sais quel peuple libre. Toujours cette mélancolie omniprésente ...
Might und Glorn (oui, je le mets à l'allemande ... ) suit rapidement, avec sa mélodie à la flute qui donne un air encore plus magique à l'ensemble. A nouveau la musique est superbe, mais à nouveau elle n'a rien de joyeuse. Les touches d'instruments folkloriques et les cris des corbeaux sont parfaitement intégrés et se marient parfaitement à la guitare.
Dans Beleriand on obtient le même genre de mélange, avec une mélodie à la flute accompagnée de claviers et de la guitare. Peut-être un peu plus guillerette que les autres musiques, elle n'en devient tout de même pas festive, faut pas déconner.
Rorthmard continue sur la lancée de l'album. Toujours cette constance dans des mélodies magnifiques pleines de tristesse dans cet album, et la mélodie au clavier de Rorthmard ne déroge pas à la règle, c'est triste, mais c'est joli.
Menegroth prend la suite, avec un rythme plus avenant peut-être, et en tout cas la moins triste des musiques. Comme auparavant, le clavier réussit à nous emporter dans son ambiance fantasy. A noter la première voix claire de l'album, qui annonce l'arrivée imminente de la plus jolie pièce de cette album ...
Land of the Dead, d'abord le clavier pour ce chef-d'oeuvre de presque 13 minutes. Batterie, guitare.... Flute. Chant black. Ca y est, Land of the Dead est réellement lancée. J'espère que vous avez supporté la mélancolie des pistes précédentes, car on passe au niveau au dessus. On a l'impression d'un adieu, de la fin d'un magnifique voyage. Après 7 minutes 30 de toute beauté, on assiste, envouté, à l'apparition des choeurs, qui donnent encore plus d'ampleur à cette musique. C'est une musique que je qualifierais simplement de superbe. Tout comme je qualifierais le travail de composition de génial.
Époustouflé par une maitrise musicale aussi rare, on l'est encore plus quand on sait que l'album est composé avec un synthé et une boîte à rythmes. Alors oui, on peut critiquer la musique electro (encore que Tantrum, Killing Joke, Sidilarsen, j'en passe et des meilleurs utilisent beaucoup la musique electro, du coup, moi, je critique pas) autant on ne peut pas effacer le fait que Oath Bound soit un album splendide.