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    Scénario Introduction - Ezechiel Whateley

    Svorek
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    Message  Svorek Dim 4 Avr - 11:00

    Evidement, tout le monde connait Orphéus. Et tout le monde connait leurs concurrents. Mes études sur les mythes et les légendes m’avaient appris plusieurs choses sur la vie après la mort : la réincarnation de l’âme, le paradis et l’enfer, … Et les histoires relatant que des agents d’Orphéus avaient offert le repos à une âme pour qu’elle puisse rejoindre son monde ne m’avaient pas convaincu. Mais lorsque vous êtes vous-même confronté au problème et que vous devez affrontez la réalité en face, vous ne pouvez pas y croire. En tout cas, moi je n’y ai pas cru.
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    J’avais d’abord rencontré ce petit garçon. Ce garçon qui me demandait de l’aider. Je pensais réellement que je délirais. Il disparu aussi vite et mystérieusement qu’il m’était apparu. Le lendemain, j’avais la visite de la police. Ils me demandèrent des informations sur Coleen. Elle n’avait pas de papiers sur elle lorsque la police était arrivée, les deux malfrats avaient dû le voler en même temps que ma voiture. Je leur répondais aussi bien que je le pouvais, et je leur décrivais aussi comment la scène s’était déroulée. De plus, je leur fis la description de nos agresseurs, le plus jeune des policiers esquissa un rapide portrait robot. Ils parurent tellement choqués de ma description qu’ils me demandèrent plusieurs fois de confirmer ma déclaration. La description que j’avais faite correspondait à deux anciens indicateurs de la police, infiltrés dans un réseau de trafic de stupéfiants. Le problème se fit plus épais lorsqu’ils m’apprirent que leurs deux indicateurs étaient décédés deux ans auparavant, retrouvés tous deux noyés. Le médecin légiste avait même pratiqué un examen odontologique pour vérifier l’identité de l’un des corps. Cette information me laissa abasourdi et sans réaction, et les deux policiers me dirent qu’ils iraient interroger les voisins de Coleen, espérant que l’un d’eux auraient pu apercevoir les agresseurs et confirmer, ou infirmer, ma déclaration. Après leur départ, j’essayais péniblement de me reposer.
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    Puis ce fût cette petite fille. Cette fillette d’à-peine 4 ans. Elle aussi m’a demandé de les aider. Et elle m’a parlé de Coleen. Coleen avait voulu les aider, mais le monstre qui menaçait les enfants la menaçait elle aussi à présent. Une fois de plus, je croyais à une hallucination. Puis ensuite ce fut cet adolescent. Mais cette troisième rencontre fut la plus choquante, la plus révélatrice. Contrairement aux deux premières rencontres, pendant lesquelles tout autour de moi semblait gris et flou, là, je voyais tout nettement, tout clairement. Je voyais surtout nettement que, cela me semble tellement facile de l’écrire à présent, mais me semblait tellement irréaliste à l’époque, je voyais que j’étais en dehors de mon corps. En dehors de mon corps allongé et immobile sur le lit de l’hôpital. Simon, l’adolescent m’expliquait rapidement que depuis deux ans il avait aidé les enfants qui se trouvaient ici. Ils se cachaient à des endroits où le monstre ne pouvait les voir. Il me disait aussi qu’il avait vu Coleen. Il m’apprit aussi qu’elle se trouverait probablement dans la branche psychiatrie de l’hôpital, car le monstre s’y rendait rarement.
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    Je m’habituais lentement à ma nouvelle condition de simple esprit, et j’essayais d’apprivoiser mes nouvelles capacités. Je réussissais à appuyer sur le bouton d’appel près de mon lit, et l’infirmière remarqua aussitôt que mon corps avait à nouveau et sans aucune raison sombrer dans le coma. Je me dirigeais alors en direction de la psychiatrie, et après quelques recherches, j’apercevais Coleen entrer dans un ascenceur. Arrivé trop tard pour entrer aussi, je regardais vers quel étage il allait. Le deuxième sous-sol. Je descendais rapidement l’escalier, avant d’arriver dans cette fatidique porte, sur laquelle est inscrit le mot « Morgue ». J’entrais, et j’apercevais deux personnes accompagnées d’un médecin devant le corps froid de Coleen. J’apercevais aussi Coleen, debout, de l’autre coté de la table. Je m’approchais d’elle sans un mot. Elle m’expliqua rapidement qu’en entendant ses parents arriver ici, elle voulait être présente aussi. Elle fut soulagée d’apprendre que je n’étais pas mort, et qu’elle était désolée que cela se soit fini de cette manière. Elle me dit aussi qu’elle souhaitait vivement que quelqu’un vienne en aide aux enfants terrorisés, et que l’unique responsable était le docteur Summer. Il était un ancien médecin de l’hôpital qui tuait des orphelins pour vendre leurs organes. Un autre médecin, le docteur Birman avait permit de mettre fin à ses exactions, mais Summer s’était alors juré de se venger. C’est ce qu’il faisait. En effet, quelques mois après son emprisonnement, Summer se suicida, et son esprit revint à l’hôpital. Il prenait alors possession du corps de Birman et continuait son sinistre rituel à travers la mort.
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    Après avoir promis à Coleen que je ferais le nécessaire pour les aider, je remontais et découvrait la chambre de deux enfants. L’un deux souffrait d’une maladie cardiaque et devait être opéré le lendemain. Il fallait découvrir où se trouvait Summer. Je continuais mes recherches, et fut surpris par une équipe d’Orphéus. J’évitais heureusement leur attaque, et réussissais à m’enfuir, lorsque je tombais sur une odeur nauséabonde et des traces noires visqueuses. Je remontais la piste jusqu’au bureau de Birman où je le trouvais sanglotant devant une bouteille de whisky et les photos de trois enfants, dont deux étaient ceux que j’avais rencontré. Les tâches noires, semblables à celles d’horribles sangsues, se trouvaient sur son corps, et étaient reliées à de minces fils que je brisais de la main. A cet instant, j’entendais le repentir de Birman, tellement navré du mal qu’il faisait subir aux enfants, et rongé par les plus grands remords, il se saisit d’un scalpel, et pour que ces mains ne servent plus à la terrible vengeance de Summer, il se trancha le poignet. Sa dernière phrase avant cet acte désespéré était des plus explicites : « plus de mains, plus d’opérations ». Son cri de douleur attira les infirmiers et les docteurs tout proches, et le fait d’avoir brisé les fils attira le « monstre ». Ce monstre aux cheveux rouges, ce monstre aux horribles mâchoires de requin, ce monstre aux ongles longs et coupants comme des lames de rasoir. J’ai d’abord essayé de fuir, mais il me bloqua rapidement ma seule issue. Pour sortir, j’allais devoir me battre. Je réussissais tant bien que mal à échanger quelques coups avec lui, et après une manœuvre chanceuse, je sortais immédiatement du bureau de Birman. Rapidement je me dirigeais vers l’ascenseur. J’étais persuadé que l’équipe d’Orphéus était montée à cet étage après que j’ai pu leur échapper. Summer allait me rattraper au moment où les agents d’Orphéus nous retrouvaient. La femme à la tenue et au regard stricts, archétype de la secrétaire un peu coincée, tira sur Summer avec la même arme de laquelle elle m’avait aussi tiré dessus. Son collègue, un homme musclé, aux cheveux blonds et au teint halé, lui aussi archétypal, sorti une batte de base-ball cloutée pour aller frapper Summer de toutes ses forces. Alors qu’il se retournait et qu’il s’apprêtait à me porter un coup aussi, la femme l’arrêta, et lui dit que j’étais un projeteur. C’est comme ça qu’ils nommaient ce que j’étais, un projeteur. Ils me félicitaient tout deux du travail que j’avais accompli, et me conseillait de regagner mon corps. Regagner mon corps ? Comment faire ? Je n’avais jamais appris à faire cela, je ne m’étais même pas projeter volontairement. L’homme m’expliqua alors comment faire, et les deux agents d’Orphéus me dirent que l’on se reverrait. Je regagnais enfin mon corps qui sorti immédiatement du coma, laissant l’infirmière perplexe. Dès que possible, je descendis alors à la morgue pour voir Coleen une dernière fois. Je caressais alors sa joue, et regardant alors son visage soulagé, je lui dis simplement « J’ai réussi ».
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    Dès le lendemain, les deux agents d’Orphéus me rendaient visite dans ma chambre d’hôpital.

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