Cette année, deux monstres sacrés du black nous gratifieront chacun d'un album. Début novembre sortira "Darkly Darkly Venus Aversa", prochain méfait de Cradle of Filth, album qui fera parler de lui, et dès la fin du mois de septembre, Dimmu Borgir nous offre Abrahadabra.
Alors, pour la petite histoire, les deux groupes ont sorti un single le même jour : Lilith Immaculate, et Gateways.
Pour les avoir écouté tous les deux, j'avais de fortes craintes quand à la comparaison entre les deux albums. Lilith Immaculate laissait présager que Darkly Darkly Venus Aversa serait un album vraiment très bon, alors que Gateways m'a ... okay, passons à l'album.
"Je bénis les morts", tel est la signification du terme Abrahadabra. Dimmu Borgir ne devait pas savoir à quel point le nom de l'album était d'ores et déjà bien choisit.
On commence par une intro instrumentale plutôt sympa, dans laquelle on comprend que l'album sera très symphonique. Ma foi, c'est pas spécialement pour me déplaire.
Puis les titres s'enchainent. Les symphonies sont plutôt bien trouvés, les orchestrations s'impliquent bien dans la musique, il n'y a pas de fautes de goûts. Le problème ne vient pas de là, Grand Dieu non! Le problème est ailleurs.
D'abord, cette sorte d'inégalité constante, limite fil rouge de l'album. "Bon, on a tout ce dont on a besoin pour faire un bon album, mais on va pas exploiter toutes nos idées." La déception me gagne.
A plusieurs moments, dès la première écoute, on se demande presque ... je l'avoue, "mais où est la batterie ?"
J'ai du monter deux fois le son pour l'entendre tellement elle est en retrait à certains moments. En général, quand on mets la batterie en retrait, c'est pour mettre l'accent sur autre chose. Une partie sympho, une partie vocale, ... eh bah là non. C'est juste mis en retrait, sans raison. Bah oui, quand on a Hellhammer derrière les fûts, on le laisse pas partir les enfants.
Ensuite .... autre point qui fait mal. L'utilisation de secondes voix. Après autant d'albums, reconnaissons-le, Vortex ICS était indissociable de Dimmu. Peut-etre la meilleure seconde voix du monde. Et toujours ces interventions étaient "bien senties", bien placées, bien faîtes. Allez, pour le plaisir, ré-écoutez Progenies of The Great Apocalypse ou The Sacrilegious Scorn, puis après, écoutez Ritualist, vous comprendrez ce dont je veux parler.
J'aurais pu conclure sur "l'album n'est pas mauvais, mais juste décevant".
J'aurais pu.
Manque de chance, il a fallu qu'ils mettent Endings and Continuations. Et là, la cassure est complête. C'est quoi cette voix carrément trop clair et sans théatralité ?! Qu'est-ce que ça fout sur un putain d'album de Dimmu Borgir ?!
Ajoutons à ça le "comblage de vide" de l'édition limitée avec l'ajout de Gateways en version orchestrale.
Les mecs ils se font pas chier à faire un titre en plus, nan, ils mettent juste une de leur musique jouée par l'orchestre. Lamentable. Quand on fait une version limitée, c'est pour mettre du contenu en plus. Là on sent à plein nez que n'aura compté que l'intêret commercial de la chose.
Et cette reprise de Deep Purple ... -_-'
No comment.
Darkly Darkly Venus Aversa n'est pas encore sorti, mais avec un mois d'avance, je me permet de donner un conseil à Shagrath.
Fait comme Dani. Casse-toi de ton gros label, et va chez un label indépendant. C'est pas le label qui fait vendre, c'est le groupe. Profites-en, reprend de l'indépendance et de la liberté. Le black c'est pas vendre des disques, c'est faire de la musique.
Chronique sans réelle pitié, mais aussi sans compplaisance pour le groupe qui nous avait offert le monumental "Enthrone Darkness Triumphant"
Note Moyenne : 7/20
Alors, pour la petite histoire, les deux groupes ont sorti un single le même jour : Lilith Immaculate, et Gateways.
Pour les avoir écouté tous les deux, j'avais de fortes craintes quand à la comparaison entre les deux albums. Lilith Immaculate laissait présager que Darkly Darkly Venus Aversa serait un album vraiment très bon, alors que Gateways m'a ... okay, passons à l'album.
"Je bénis les morts", tel est la signification du terme Abrahadabra. Dimmu Borgir ne devait pas savoir à quel point le nom de l'album était d'ores et déjà bien choisit.
On commence par une intro instrumentale plutôt sympa, dans laquelle on comprend que l'album sera très symphonique. Ma foi, c'est pas spécialement pour me déplaire.
Puis les titres s'enchainent. Les symphonies sont plutôt bien trouvés, les orchestrations s'impliquent bien dans la musique, il n'y a pas de fautes de goûts. Le problème ne vient pas de là, Grand Dieu non! Le problème est ailleurs.
D'abord, cette sorte d'inégalité constante, limite fil rouge de l'album. "Bon, on a tout ce dont on a besoin pour faire un bon album, mais on va pas exploiter toutes nos idées." La déception me gagne.
A plusieurs moments, dès la première écoute, on se demande presque ... je l'avoue, "mais où est la batterie ?"
J'ai du monter deux fois le son pour l'entendre tellement elle est en retrait à certains moments. En général, quand on mets la batterie en retrait, c'est pour mettre l'accent sur autre chose. Une partie sympho, une partie vocale, ... eh bah là non. C'est juste mis en retrait, sans raison. Bah oui, quand on a Hellhammer derrière les fûts, on le laisse pas partir les enfants.
Ensuite .... autre point qui fait mal. L'utilisation de secondes voix. Après autant d'albums, reconnaissons-le, Vortex ICS était indissociable de Dimmu. Peut-etre la meilleure seconde voix du monde. Et toujours ces interventions étaient "bien senties", bien placées, bien faîtes. Allez, pour le plaisir, ré-écoutez Progenies of The Great Apocalypse ou The Sacrilegious Scorn, puis après, écoutez Ritualist, vous comprendrez ce dont je veux parler.
J'aurais pu conclure sur "l'album n'est pas mauvais, mais juste décevant".
J'aurais pu.
Manque de chance, il a fallu qu'ils mettent Endings and Continuations. Et là, la cassure est complête. C'est quoi cette voix carrément trop clair et sans théatralité ?! Qu'est-ce que ça fout sur un putain d'album de Dimmu Borgir ?!
Ajoutons à ça le "comblage de vide" de l'édition limitée avec l'ajout de Gateways en version orchestrale.
Les mecs ils se font pas chier à faire un titre en plus, nan, ils mettent juste une de leur musique jouée par l'orchestre. Lamentable. Quand on fait une version limitée, c'est pour mettre du contenu en plus. Là on sent à plein nez que n'aura compté que l'intêret commercial de la chose.
Et cette reprise de Deep Purple ... -_-'
No comment.
Darkly Darkly Venus Aversa n'est pas encore sorti, mais avec un mois d'avance, je me permet de donner un conseil à Shagrath.
Fait comme Dani. Casse-toi de ton gros label, et va chez un label indépendant. C'est pas le label qui fait vendre, c'est le groupe. Profites-en, reprend de l'indépendance et de la liberté. Le black c'est pas vendre des disques, c'est faire de la musique.
Chronique sans réelle pitié, mais aussi sans compplaisance pour le groupe qui nous avait offert le monumental "Enthrone Darkness Triumphant"
Note Moyenne : 7/20